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Tupac Yupanqui

Tupac Yupanqui

"Le resplendissant" Xº Sapa Inka

Tupac Yupanqui  EST (avec son père Pachacutec) LA REFERENCE de INKA LLACTA® sachant que la Cité Inca…en construction, a comme référence l’époque de son Co-règne et de son règne.

Si, ici tout est bien réel avec des murs en adobes ou en Pierre, des murs en ichu, des chakras (champs) et des habitants, Inka Llacta® est imaginairement conçu de Tupac Yupanqui mais avec les informations sur la culture Inca et son époque.


Inka Llacta® n’est construit sur aucun vestige (du moins à notre connaissance), la seule raison pour laquelle nous avons choisi cet emplacement est qu’il nous fallait un espace plat ce que nous avons pu trouver dans la Valle d’Anta anciennement connu sous le nom de Xaxiqawana. De plus notre site se situe à une distance par rapport à Cusco qui correspond de manière cohérente à un espace qui aurait pu être choisi par Tupac Yupanqui et ou son Ayllu ou sa Panaka (entourage) comme seconde résidence. Car on sait que l’Inka avait une Maison Royale (Casa Real) dans le village maintenant connu sous le nom de Chinchero non loin de Cuzco. Le choix d’une telle distance (+-50km) provient du fait qu’elle pouvait être rallié en un jour (de l’aurore au crépuscule) à pas forcé ou à petite foulée par les porteurs aguerri de l’Inka.

Notre site est aussi construit avec les mêmes outils, instruments, matériaux et habits d'époque comme si, il y a cinq siècles on avait décidé qu’ici à l’ouest de la capitale s’établirait la première maison Royal (Casa Real) ou palais de Tupac Yupanqui, extérieur à la ville.   
 
Mais qui était Tupac Yupanqui ?

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Tupac Yupanqui est le fils de l’Inka Pachacutec et de la Coya (Reine ou Impératrice)  Mama Anahuarque. C’est un jeune Auqui (Prince), qui grandit dans une famille royal de grande renommée. Après avoir réussi avec succès les épreuves du Warachikuy, sorte de concours où les jeunes garçons sont soumis à diverses épreuves de: courage, force, résistance, habilité et marque le passage ou non de l’adolescence à l’âge adulte. Sachant que celui qui arrivera à passer toutes les épreuves aura aussi le droit de porter le "Wara" (cache sexe) qui symbolisera ce passage. Ensuite, il fera son école d’officier et gagnera ses gallons en aidant à la tête de troupes armés non seulement à mettre de l’ordre dans le territoire mais encore à l’étendre selon le rêve d'hégémonie de son père.

Le dauphin ou Héritier pressenti est son frère ainé AMARU ou YAMQUE, le successeur selon la loi salique (mais changeable), vu que c’est le fils des légendes vivantes que sont le  IXe Empereur Inca Pachacutec et la Coya (Reine ou Impératrice)  Mama Anahuarque.  
 
Du fait que Pachacutec se soit converti en Inca après avoir, en une gloire sans précédent, protégé les villages Incas et quechuas de la terreur Chanca et autres menaces, devenant  l’élu des Dieux pour la tâche d’Intipchurin, le Fils du Soleil. Cette position va rendra la tâche encore plus difficile pour ses fils de se faire un nom face à la gloire du père. Amaru, le fils de Pachacutec, est un bon garçon, bien qualifié et déjà bien exercé à remplir sa future fonction en tant qu’Empereur. Mais ca n’empêche pas  Pachacutec et d’autres de ne pas lui laisser une seconde, ils sont d’une exigence sans limite. Amaru, fils obéissant, de bonne intelligence et corpulence est intronisé et élever à la de fonction d’Inka Co régnant au côté de son père Pachacutec. Il reçoit le droit de se faire construire un palais qui pour ses grandes dimensions s’appellera l’"Hatun Cancha" ou "Grand Palais" placé derrière le Palais (Kishwar Kancha) de son grand père ViracochaAmaru "Le  bon" n’a pas le souhait de gouverner, mais il accepte se titre et cette responsabilité exécutant l’ordre parental et Co régnera avec Pachacutec durant 5 à 6 ans.

Pendant que Tupac, l’autre frère, peut avec beaucoup plus de liberté s’essayer aux rôles de: guerrier, haut officier, politique, gouverneur, négociant, ambassadeur de son père et des dieux. Et ce bien loin de la pression écrasante de son père Pachacutec. Ce qui lui donne libre cour à son enthousiasme, son énergie, a s’essayer à la diplomatie, aux différentes stratégies et tactiques, d’ailleurs il se révèle être un fin stratège dans ce domaine. C’est aussi un valeureux combattant de grande maitrise, d’une forte détermination à laquelle s’additionne audace et chance. Ce qui lui permet de triompher dans tout ce qu’il entreprend au point de transformer des échecs relatifs en victoire. 

Il s’est aussi rendu compte qu’au fur et à mesure que s’accroit la distance géographique le séparant de son père, le pouvoir de son autorité et le pouvoir face à ses interlocuteurs augmente. Ce qui le motive à aller toujours plus loin.

Les échos de ses succès arrivent les un après les autres dans la capitale et jusqu’aux oreilles de Pachacutec et ses conseillers. Il apparait donc de manière plus évidente que si Amaru est un homme et un brillant soldat, il n’a pas la fibre d’un souverain exceptionnel que certain espéreraient, mais il apparait que c’est le cas de son petit frère Tupac.  


C’est pour cela qu’il est appelé pour qu’il revienne dans la capitale pour prendre la place et le poste d’Amaru et Co régner au côté de Pachacutec.

Tupac se soumettra aux cérémonies de jeûne et de purification. Et quand Amaru viendra pour évaluer en personne ce frère qui apparaît avoir maintenant la préférence paternelle et des hauts commandements, il risque d’être bien subjugué par la personnalité et l’allure de son frère.

Tupac est intronisé au côté de son père. Mais, comme son frère allait rester un personnage d’une certaine importance et que lui n’avait pas encore atteint l’âge de la majorité, Amaru aura le privilège de garder son grand palais (Hatun Kancha) ainsi que son entourage ayant comme nom Hatun Panaka, et maintiendra une position d’un personnage essentielle de l'Empire comme entre autre représentant des souverains. 

Tupac choisit comme épouse principal sa sœur Coya Tucta Cuca et se fera construire un palais tel qu’il n’y aura pas le moindre doute à savoir lequel des deux frères est à la tête de l’Empire et ce même si par respect pour son Père il ne pourra pas plus que son frère Amaru ériger son palais sur la place principal ou d’Aukay Pata sur laquelle donne le palais Cassana de Pachacutec et de son grand père Viracocha

Finalement il érige un immense palais avec la partie supérieure peinte d’un rouge vif, et qui deviendra l’impressionnant Puca Marka (palais pourpre), il se situe un peu plus bas de la place donnant jusqu’au Cusi Kancha ou naquit son père. Ce palais du Hanan Cusco (haut Cuzco) à la frontière du Urin Cuzco (bas Cuzco) et du palais Koricancha qui est entouré d’une large enceinte en or sur tout son périmètre. Et tout proche du complexe architectonique ou on trouve les temples de I’inti le soleil, de Quilla la Lune, des Cuyllurkuna des étoiles, de Kuichi el Arco Iris l’arc-en-ciel et Illapa du tonnerre et de l’éclair. 

Mais rapidement Tupac se rendra compte que ses premiers succès ne sont pas suffisants pour contrebalancer la renommée et l’autorité de son père. C’est pourquoi il cherchera habilement le prétexte de la nécessité de mettre de l’ordre dans une zone éloigné de l’Empire pour s’extraire de la sphère du contrôle absolu de Pachacutec et de la cour de Cuzco et ainsi pouvoir continuer à se faire un nom et construire un trésor personnel et familial (comprenant aussi son entourage qui a comme nom panaka et/ou Capac Ayllu) grâce à ses conquêtes et ses nombreux succès politiques, militaires, commerciaux et religieux.        

Pour ce faire il continuera à mener des expéditions terrestres et maritimes toujours plus loin, toujours plus audacieuses et se convertira en un grand explorateur, un grand chef de flotte maritime, un général et un Inca dont sous son impulsion l’Empire prendra sa plus grande extension.

Il est accompagné et est soutenu sans réserve apparente par ses hauts officiers et hommes de valeurs comme TilkaYupanqui ou Chalcu Yupanqui, ce qui lui permet non seulement de revenir en vie tout en étant maintenant à la tête d’une véritable fortune pour lui et sa famille.

 

Il est hautement probable que sa campagne maritime était aussi motivée par le fait qu’il voulait vérifier la véracité des histoires Mochicas ou Chimus qui reportaient le mythe de l'arrivée par la mer de la grande flotte du Roi, mi dieu mi homme appelé Naymlap, homme de grande noblesse, très instruit qui avait débarqué sur la côte actuellement péruvienne sur des embarcations de fortune (Totora) près du fleuve Lambayeque.

Le Roi Naymlap avait notamment à bord de son embarcation principalement des choses méconnues pour la région.

Point avare de ses connaissances, il enseigna aux populations locales une partie de son savoir et pour cette générosité il fut vénéré comme un dieu et accepté comme Roi. Il est possible que Tupac Yupanqui ait cru cette légende ou s'y soit intéressé d’assez près que pour tenter de vérifier d'où venait ce Roi Naymlap.

Les Incas ne sont pas des marins par essence. Mais, Tupac Yupanqui veut donner pleine dimension au désir de son père l'Inca Pachacutec de fournir la capital Cusco de tout ce qui peut être imaginé et même au delà, de beau, précieux, remarquable et de grande utilité.

Il faut éblouir tout visiteur de la capitale quel que soit son rang, ses connaissances, son titre. C'est pour cette raison qu’il faut toujours chercher plus loin. Des Objets, animaux, plantes, artistes, orfèvres, techniques artistiques, architecturales, de guerres etc. pour les amener jusqu’à la capitale et les exposer, les reproduire pour la grande gloire de la ville et de ses habitants.  

A propos des informations concernant l’histoire de la campagne maritime que va effectuer Tupac Yupanqui nos différentes sources sont:

• Maria Rostworowski de Diez Canseco mentionnant ses expéditions maritimes éloignées entre autres dans son oeuvre « Pachacutec » père (padre) de Tupac Yupanqui.

• L'Historien José Antonio du Buste Duthurburu dans son livre « Tupac Yupanqui, découvreur (descubridor) d'Océanie ».

• Jean Hervé Daude dans son livre (en français) « Ile de Pâques L'empreintes des Incas »

C’est pour cette raison que Tupac Yupanqui ira étendre l'Empire en partant avec une flotte d’approximativement 150 bateaux (certains parlent même de 300) et plus de 2500 hommes (ce nombre est parfois augmenté spéculativement jusqu'à 5000 ou même 20.000 ! Se sont les derniers chiffres donnés par Maria Rostworowski de Diez Canseco dans son livre « Pachacutec »). La région côtière annexée se verra obligée de prendre part au projet en offrant ou en construisant les embarcations nécessaire pour cette énorme expédition maritime.

Il laissera derrière lui une puissante armée sous la commande d'Anqui Yupanqui pour maintenir l'ordre et prendre soins de sa femme Tucta Cuca ou Mama Occllo, son fils Titu Cusi Huallpa et tous ses trésors accumulés jusqu’à présent lors de ses campagnes qui sont rassemblés à TumiPampa ou Tumebamba. 

Le Prince a choisit (dit Maria Rostworowski) les pilotes les plus expérimentés et à embarquer avec ses meilleures troupes avec toute aisance et confiance comme si il avait navigué toute sa vie.

Car il existe de très bons navigateurs parmi la population des Chimus et/ou Chincas. Se sont eux aussi qui réalisaient de fiables embarcations soit de petit gabarit (1à2 personnes) destinés aux pécheurs mais ils pouvaient aussi construire des embarcations beaucoup plus vaste qui pesaient approximativement 30 tonnes qui servaient à faire du commerce dans les zones proches et/ou plus lointaines.

La légende prétend que grâce à ces embarcations, l’excellence des navigateurs et marins, Tupac Yupanqui et ses hommes auraient, d'un côté réussi à atteindre  l'île des perles et le Panama en passant par les îles Galápagos, faisant bien plus que seulement longer la côte. En principe ils ne seraient pas restés longtemps sur cet archipel, qui pourtant abrite de remarquables espèces animales. Même si la majorité des ces espèces se trouvent dans les territoires du nord de l'empire. Mais la particularité de ces îles est que l'absence de prédateurs rend les animaux très confiants au point de se laisser s’approcher même jusqu'à se laisser toucher. Cela explique aussi le fait qu’à cet endroit tout type d'oiseaux nidifièrent: albatros, cormorans, iguanes terrestres ou marines, reptiles, inoffensifs mais faisant penser aux monstres des premiers temps comme les tortues centenaires, otaries, phoques, loups de mer, éléphants et lions des mers, flamands roses.   

Rappelons-nous que se sont les habitants de cette zone baptisée "Terre ferme" par les conquistadors qui les ont informées que plus loin dans la mer du Sud se trouvait un empire tellement riche que les nobles de ses territoires mangeaient et buvaient avec de la vaisselle faites de larmes du Soleil (dit pour "or")  
 

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Mais Tupac Yupanqui aura fait plus encore, après avoir dominé Manta et Puna, navigué en plein Océan Pacifique "Mama Cocha" à plus de 4000km à l’intérieur des mers jusqu’à un ensemble d'îles "Rapa Nui" desquelles la principale aurait été appelée par ses habitants "Te Pito he tenua" (nombril du Monde) après le passage des Incas.  La tradition orale nous a enseigné qu’on se rappelait de sa venue sous la forme d'une légende qui parlerait d'un être mi-dieu, mi-roi, qui se  prétend "Intichurin" ce qui se traduit par "fils du Soleil" qui se serait appelé Tupa ou Topa, qui viendrait de l'Est, d'une terre lointaine qui est décrite comme très étendue avec des forêts, une éblouissante végétation, une impressionnante chaîne de montagne, des déserts, des oasis, des choses admirables qui se trouverait sur un autre continent.

 

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